04/05/20

Dure réveil mais réveil agréable. C’est à 7h que je me lève ce matin, après 3h de sommeil. Le confinement a complètement perturbé mes horaires de sommeil. Nous maudissons tous ou presque le son de nos réveils et manquons de courage pour quitter ce lieu si paisible que nous appelons un lit. A moitié endormie, j’ouvre mes fenêtres : l’air frais du matin m’aide à ouvrir le deuxième œil, mais surtout me procure un sentiment à la fois agréable et nostalgique, depuis le début du confinement. Ce sentiment est provoqué par un souvenir de mon premier concours de dressage, qui a eu lieu il y a presque tout juste un an. J’en garde un bon souvenir, malgré le stress et les nombreux imprévus de cette journée dont les images m’accompagnent ce matin sur mon trajet vers Paris. Les compétitions et leur ambiance bon enfant me manquent énormément : entre mes contre-indications médicales et le confinement, je n’ai pas pu concourir durant ces douze derniers mois. Quand est-ce que je vais pouvoir dérouler une reprise ? Quand est-ce que je vais pouvoir voler à un mètre du sol ? Et surtout, quand est-ce que je vais pouvoir râler après m’être salie les mains avec du crottins ? Même curer des sabots me manque. Oui, les chevaux me manquent avant tout.

Alors que la question d’une possible réouverture prochaine des centres équestres me préoccupait, j’ai eu le plaisir de tomber sur un article où la FFE et le ministère des sports annoncent une reprise des activités après le 11 mai, ainsi que les mesures de protections qui seront mises en place pour les cavaliers. Cavaliers comme propriétaires attendons tous ce moment qui nous permettra de nous adonner de nouveau à notre passion et relancer l’économie des écuries. Vivement le déconfinement et les galops dans les champs.

Chevalement vôtre,

Amy C.

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